Conditions de travail.
Les marins qui embarquent à bord des navires français bénéficient d’avantages sociaux attractifs :
- congés, salaires, sécurité de l’emploi,
longues périodes de congés (équivalent au temps de travail à bord) ;
- rémunérations attrayantes (de 1200 € bruts/mois pour un matelot à 4 500 € bruts/mois pour un capitaine en début de carrière) ;
- chômage faible ( au 31/12/07, le taux de chômage chez les officiers était de 5% contre 10% au niveau national) .
Selon l’activité de transport, les embarquements peuvent durer de quelques jours (ferry) à quelques mois (long cours), toujours suivis d’une période de congés de même durée. Dans un cas, activité (3 jrs) et repos (3 jrs) alternent sur la semaine, dans l’autre sur plusieurs mois.
Dans tous les cas, les exigences du travail à bord, de la sécurité et de la protection de l’environnement demandent toujours, outre des compétences techniques, des qualités de disponibilité, de vigilance, de rigueur, une forte capacité d’adaptation et une aptitude certaine au travail en équipe.
Composition de l’équipage.
Même si l’effectif varie selon le type et la taille du navire, l’équipage d’un bateau est toujours structuré de façon identique :
- les personnels d’appui, souvent spécialisés (matelots, électriciens, pompistes, ouvriers mécaniciens, maîtres d’équipage, cuisiniers, etc. ) procèdent aux manœuvres (service du « pont ») et à l’entretien des machines et du navire (service de la « machine ») ;
- les officiers (capitaine, chef mécanicien, seconds, lieutenants, etc.) dirigent et encadrent les personnels du « pont » et de la « machine ».
La formation professionnelle maritime.
Pour devenir marin, il faut intégrer un lycée professionnel maritime (LPM), l’Ecole Nationale Supérieure Maritime (ENSM) ou un centre de formation agréé.
Le LMA de La Rochelle forme les marins d’équipage aux fonctions d’appui ou d’exécution à bord de tout navire, et les futurs officiers aux fonctions d’encadrement et de direction à bord de navires de taille ou puissance limitées.
Perspectives de carrière.
Sur la base d’une même formation, suivant le type, la taille et l’activité du navire, les marins peuvent exercer dans le transport maritime plusieurs métiers aux rythmes et aux conditions de travail variés.
Les filières de formation favorisent la mobilité d’un secteur à l’autre, de la pêche au commerce, par exemple, ou du commerce à la plaisance professionnelle.
Enfin le niveau des formations dispensées aux officiers et aux marins, ainsi que l’expérience acquise à la mer leur permettent de se reconvertir sans problème dans les activités à terre du secteur maritime ou para-maritime (entreprises, ports, assurance, courtage, formations, administrations, etc.), et aussi hors de ceux-ci dans des fonctions techniques ou managériales, par exemple.